Du fait de son interdiction et de l'évolution de la société, le Vo va peut à peut
être oublié par une jeunesse sera lentement attiré par les conceptions et le mode de
vie des occidentaux. Cette situation de clandestinité favorisera encore plus la
différenciation entre les écoles selon leur implantation géographique (le Vo Bach Ninh
au nord, influencé en partie par les styles du sud de la chine- le Vo Quang Binh et le
Vo Binh Dinh au centre- le Vo Lâm au sud, influencé par les écoles chinoises du nord).
A la veille de l'indépendance (1955) différents groupements, sous le couvert
d'associations sportives, virent le jour, avec notamment le mouvement VOVINAM du Maître
Nguyen-Loc, le Tinh Vo Hoi (arts martiaux sino-vietnamiens, avec entre autre le Maître
Chau Quan Ky ; le Vo-Vietnam de Maître Cuton ou encore le Vu Dao de Dat Do de Maître
Pham Van Tam).
Ces groupements connurent une structuration plus forte dans les années 60 (dans le
sud seulement), avec notamment la création du Tong Hoi Vo Hoc Viêt Nam (Confédération
nationale pour l'étude des Arts Martiaux vietnamiens). cette confédération fut
notamment créée pour contrecarrer l'influence sans cesse grandissante auprès de la
jeunesse vietnamienne, de disciplines martiales venant d'autres pays asiatiques. Les
évènements de 1975 firent éclater ce cadre, obligeant les écoles à fermer leurs portes
et amenant nombre de leurs Maîtres et pratiquants à quitter leur pays (dans des
circonstances, souvent dramatique) pour s'expatrier deffinitivement en occident. De
nos jours, il éxiste une grande fédération qui regroupe tous les arts martiaux
d'origines vietnamiens ou d'autres pays : Lien Doan Vo Thuat Co Truyen Viet Nam